Les origines

Source « www/chateau-de-saint-bernard.fr » ou le livre de Mme Matur

Le village de Saint-Bernard est situé sur les bords de Saône face au confluent de l’Azergues et non loin de celui du Formans au sud.

Le site fut occupé à l’époque de la préhistoire, des pierres taillées et pointes en os retrouvées dans la carrière, située au nord du bourg, le prouvent.

A l’époque gauloise, la région était le pays des Ambarès. Durant la guerre des Gaules, les Helvètes, à l’étroit sur leur territoire, traversent la région par l’est pour se diriger vers la Saintonge. Une grande bataille eu lieu au Nord du village, sur le plateau des « Grandes Bruyères », opposant les Helvètes à Jules César et son armée (section des Alouettes). Les fouilles effectuées sous Napoléon III et dirigées par Valentin Smith (historien régional) permirent de mettre à jour tombes et tumulus (avec cendres, ossements, glaives pointes en fer, épées).

Ces évènements sont relatés dans les premières pages du « Discours de la Guerre de Gaules », de Jules César (XI à XIV).

De cette époque peut remonter l’appellation du village « Spinosa », confirmée par une charte de 1032 (2ème Royaume de Bourgogne sous Rodolphe II). D’après les historiens, il semblerait que les Romains furent à l’origine du nom de « Spinosa », qu’ils donnèrent au village à cause des épineux poussant sur tout le territoire (Onosis spinosa ou Arrête bœuf ou Bugrane), d’où l’appellation de Spinosiens des habitants de la commune.

C’est à Saint-Bernard (778-842) que le village doit son nom actuel. Fils d’une famille aisée d’Izernord (dans l’Ain, vers Nantua), possédant de nombreuses terres en région lyonnaise.

C’est en 778 que naquit Barnard, peut être à Izernore, peut être à Spinosa. Dès 18 ans, il rejoint les armées de Charlemagne sur l’Elbe, lui qui voulait être moine se soumet à l’autorité paternelle, fonde une famille et devient soldat.

A la mort de son père en (803), il a 25 ans. Bien que marié, il abandonne femme, enfant et fortune et se retire comme moine soldat à l’abbaye d’Ambronay dans l’Ain, qu’il remonte de ses deniers. Il en devient Père Supérieur en 807.

C’est à cette époque qu’il fonde au Nord du village, le prieuré de la Bruyère (Prieuré de Bénédictine jusqu’en 1752), sa femme et sa fi1le aînée en seront les premières prieures. La première église du village date également de cette époque.

Il deviendra, en 810, Évêque de Vienne (Isère), à la demande du Pape Léon III et sur les instances de Charlemagne. En 839, il fonde une abbaye à Romans sur Isère dédiée aux douze apôtres, il y meurt le 23 Janvier 842 Abbatiale « Saint-Bernard de Romans sur Isère ».