Le clocher est un repère dans le paysage qui identifie et situe un village. Il signale une communauté chrétienne. Il a été créé pour appeler les fidèles à la messe et sonner les offices et le tocsin (alarme). Il peut avoir des formes différentes – carré, polygonal, ou circulaire – et peut être construit sur, ou à côté de, l’église. Le toit est souvent surmonté d’une croix et parfois avec une girouette en forme de coq. En France, il y a 45 000 clochers et tours au-dessus des chapelles, cathédrales, basiliques et églises.
Le clocher de l’église de Saint-Barnard, construit en façade, sur le côté du narthex, à l’origine plus élevé, est arasé à la Révolution après avoir brulé à deux reprises. A l’origine, il possédait quatre cloches, et aujourd’hui n’en compte plus que trois, qui fonctionnent électriquement pour sonner l’heure et les offices. En 1793, les cloches ont été réquisitionnées pour fabriquer des canons.
La plus lourde des cloches se nomme « Jeanne ». Elle a été fondue et posée en 1832, et a eu pour marraine, Jeanne Blanc Veuve Bonnet, et pour parrain, Claude Duclardin. Sur cette cloche, qui pèse 463 kg, est inscrit : « J’annonce la vie et la mort. Je sonne pour le temps et pour l’éternité – Fait sous le pontificat de Grégoire XVI – Maire Collet Antoine – Curé Etienne Carrieri ».
Les deux autres cloches se nomment « Thérèse » (qui a eu pour marraine, Thérèse Sabran, et pour parrain, Joseph Gagnière) et « Suzanne » (qui a eu pour marraine, Suzanne Bierge, femme Nesme, et pour parrain, Jean Marie May, maire). Elles ont été placées en 1887 et bénies par l’abbé Gadel.